L'Autorité palestinienne a officiellement adhéré en avril dernier à la CPI, dont la procureure Fatou Bensouda avait ouvert en janvier une enquête préliminaire sur les événements de Gaza.
Le chef de la diplomatie de l'Autorité palestinienne, Riyad al Maliki, a rencontré Fatou Bensouda au siège de la CPI et lui a remis des documents sur le conflit de l'an dernier, sur les colonies juives dans les territoires occupés et sur le sort des prisonniers palestiniens détenus par les forces d'occupation sioniste.
«La Palestine constitue un test pour la crédibilité des mécanismes internationaux ..., un test que le monde ne peut se permettre de rater. La Palestine a décidé de demander la justice, pas la vengeance», a dit Riyad al Maliki.
Il a précisé que les procureurs de la CPI se rendraient dans les territoires palestiniens et qu'une date, qu'il n'a pas précisée, avait été fixée pour cette visite. Mais les magistrats internationaux ne peuvent se rendre à Gaza et dans les territoires occupés qu'en passant par l’État sioniste.
Bien sur, l’État sioniste dément avoir commis des crimes de guerre lors de l'opération «Bordure protectrice» de l'été dernier, lancée en réponse aux tirs de roquettes sur le territoire présumés «israélien», et accuse le Hamas de s'être servi des civils comme de boucliers humains.
L'Autorité palestinienne s’adresse à la Cour pénale internationale
L'Autorité palestinienne a pour la première fois remis jeudi à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye plusieurs documents, notamment sur les crimes commis par les forces d'occupation sioniste lors de son offensive dans la bande de Gaza en juillet et août 2014.
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