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Le porte-parole du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale a accusé mercredi l'Algérie de mener une «attitude constamment hostile» à l’égard du Maroc.

«Le Maroc qui remercie tous les pays frères qui lui ont exprimé leur solidarité», suite au rupture des relations diplomatiques avec l'Iran, «déplore, en revanche, l'attitude constamment hostile de l'Algérie voisine», a indiqué le porte-parole dans des précisions, cité par l'agence officiel (MAP).

Pour information, le Maroc avait annoncé mardi la rupture des relations diplomatiques avec la République Islamique d'Iran, à cause du soutien militaire de son allié le mouvement Hezbollah au polisario.

D'après le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Burita, l'Iran, aurait armé, financé et formé le Front Polisario à travers le Hezbollah, le mouvement chiite libanais allié de Téhéran. Le ministre affirme que le Maroc disposerait de données précises, de preuves tangibles, concernant ce soutien politico-militaire. «Nous avons des preuves, des données et des dates montrant l’implication d’au moins un membre de l’ambassade iranienne en Algérie dans l’organisation de toutes ces opérations depuis au moins deux ans», a déclaré Bourita.

De son côté, le Hezbollah a catégoriquement nié les accusations du ministre marocain de l’envoi d’armes au Front Polisario. Le mouvement chiite libanais a indiqué dans un communiqué «en commentaire à la décision marocaine de rompre les relations diplomatiques avec l’Iran et sur les allégations de son ministre des Affaires étrangères quant au soutien du Hezbollah et la formation du Front Polisario, le Hezbollah nie ces allégations et rejette totalement ces accusations».