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Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, qui se félicite de la «vitalité de la langue française en Algérie» a déclaré dans un discours tenu, ce lundi, que 15.000 personnes suivent des cours de soutien en Algérie pour se perfectionner dans cette langue.

Le directeur de l’Institut français, Jean-Jacques Beucler, a également souligné que la langue de Molière occupe une place importante en Algérie.

Enseigné dès l'âge de 8 ans en Algérie (3e année primaire), le français est régulièrement utilisé dans l’administration, dans le monde de l’entreprise et surtout dans la rue. Ainsi, la plupart des chefs d’entreprise s’expriment en français et les recrutements se déroulent le plus souvent dans cette langue.

Par ailleurs, les affichages publicitaires dans les rues se font à la fois en arabe et en français, parfois même uniquement en français.

Enfin, l’accès aux chaînes de télévision de françaises ainsi que les réseaux sociaux favorisent également l’usage de la langue.

Même si la langue française est très importante en Algérie, le pays refuse toujours de faire partie de l’Organisation internationale de la francophonie. Et si ces chiffres, rapportés par l’ambassade de France à l’occasion de la Semaine de la Francophonie, ne tiennent pas comptent des ressortissants qui vivent à l’étranger, il s'avère que d’ici 2030, près de 20 millions d’Algériens pourraient parler le français.