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Au cours de cette rencontre, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé le soutien constant de l'Algérie "aux efforts des Nations unies en vue d'un rapprochement des vues libyennes et la formation d'un gouvernement d'union nationale capable d'assurer la transition et qui soit le représentant légitime devant la communauté internationale et les partenaires de la Libye aux niveaux régional et international".

Cette position est partagée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, et le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni qui insistent sur "la nécessité urgente de former un gouvernement de transition en Libye, basé sur un large consensus inter-libyen".

Pour les trois ministres, ce staff exécutif qui, représentant toutes les franges du peuple libyen, aura pour mission la gestion de "la période transitoire", à même de faire face aux défis qui s'imposent aux Libyens notamment sur les plans économique et sécuritaire.

Malgré la signature d'un projet d'accord de paix, des combats intenses rythment encore le quotidien des Libyens.

Grand producteur de pétrole, la Libye est le témoin d'un processus politique erratique depuis que l'ancien dirigeant, Mouammar Kadhafi, a été destitué, en 2011, au cours d'une période d'agitation politique.

Le pays est désormais enferré dans un conflit opposant une armée pro-laïque à des militants islamistes, et l'insécurité qui y règne constitue un terreau privilégié sur lequel les extrémismes locaux peuvent se développer.