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Le Comité international paralympique a confirmé la suspension de l'ensemble des athlètes handicapés russes de la compétition, en se basant sur un rapport de l'Agence mondiale antidopage. La Russie compte faire appel contre cette décision.

La décision se fonde sur le rapport du juriste canadien Richard McLaren pour le compte l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui dénombre 35 cas de dopage parmi les athlètes russes ayant participé à des disciplines paralympiques entre 2012 et 2015.

Le président du CIP a dénoncé devant les journalistes du monde entier une «culture du dopage polluant le sport russe», issue selon lui du gouvernement, et a assuré que la décision prise était la meilleure dans l'intérêt du mouvement paralympique. Il s'agit en effet, selon lui, d'une «question d'intégrité et de crédibilité» pour le sport. «La corruption de ce système russe est une atteinte fondamentale à la fois au code anti-dopage mondial et au code du CIP» a-t-il assuré.

Le rapport publié par l'AMA, qui accuse l'Etat russe d'avoir mis en place un système de dopage généralisé, se base notamment sur le témoignage de l'ancien chef du laboratoire anti-dopage de Moscou, Grigory Rodchenkov, qui a fui aux Etats-Unis peu après que l'affaire éclate. Il a notamment prétendu, sans apporter de preuve, que des dizaines d’athlètes russes avaient fait partie d’un programme gouvernemental de dopage mis en place lors des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi.