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Le film, qui sort vendredi aux Etats-Unis (déjà en streaming depuis mercredi, sur des sites web pirate), devrait être un succès en salles car il fait appel à une très large base de fans, conquis au fil des différents opus autour du grand singe qui en ont fait une icône du cinéma.

Depuis la version classique de King Kong en 1933, avec Fay Wray, ce conte de la belle et la bête fascine le public et continue à inspirer des réalisateurs au fil des décennies.

Réalisé par Jordan Vogt-Roberts, petit nouveau des grands studios, le dernier-né des King Kong propose une distribution de premier choix, avec Samuel L. Jackson, Tom Hiddleton, Brie Larson et un John Goodman... svelte.

L'action se situe en 1973 avec la fin de l'engagement américain au Vietnam, quand l'explorateur Bill Randa (John Goodman) persuade un sénateur de le laisser assembler une équipe pour étudier la sismologie d'une mystérieuse île isolée du Pacifique, rendue difficile d'accès à cause de tempêtes.

Ou quand «Jurassic World» rencontre «Apocalypse Now», l'escorte militaire de Randa ne faisant pas dans la dentelle face au roi des singes et à toute une panoplie de lézards géants effrayants.

Filmé à Hawaï, au Vietnam et en Australie sur la Gold Coast, «Skull Island» présente un King Kong bipède haut de 30 mètres, qui patrouille sur son territoire comme un être humain colossal, par contraste avec son prédécesseur de 2005 qui ne faisait qu'à peine sept mètres de haut.

Le film aurait dû être produit par Universal mais en 2015 le studio avait annoncé qu'il laissait finalement le champ libre à Legendary Pictures et Warner Bros., qui ont prévu un «Godzilla vs. Kong» pour 2020.

King Kong pourrait en tout cas cumuler 50 millions de dollars ce week-end pour sa sortie en Amérique du Nord, et devancer Hugh Jackman, qui endosse une dernière fois le costume de Wolverine dans «Logan» (X-Men). Le grand singe pourrait rapporter plus de 500 millions de dollars en salles au total.