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La fusillade, que Barack Obama a dit prendre très au sérieux, a également fait quatre blessés - trois Jordaniens et un Libanais.

Aux États-Unis, la société de sécurité DynCorp International a confirmé que certains de ses employés avaient été victimes de cette attaque.

On ignore le mobile du tireur et ses antécédents, mais la Jordanie s'est associée aux raids aériens menés à l'initiative des États-Unis contre le groupe armé Daesh en Syrie et en Irak.

Le tireur, capitaine dans la police jordanienne, était un instructeur expérimenté du centre Roi Abdallah, dit-on de source officielle à Amman. Son identité n'a pas été révélée.

Les Américains tués, des agents de sécurité civils, tout comme le Sud-Africain, travaillaient pour le compte du département de lutte contre le trafic international de stupéfiants et l'unité du Law Enforcement Affairs Bureau chargé de la formation des services de sécurité palestiniens, dit-on à Washington. L'un des deux Jordaniens tués était un traducteur, l'autre a succombé à ses blessures à l'hôpital.

Pour rappel, la Jordanie a mis ses bases aériennes à la disposition des F-16 des forces aériennes des États-Unis, impliqués dans les bombardements des positions de Daesh, et plusieurs centaines d'instructeurs américains y ont été dépêchés dans le cadre d'un programme de renforcement de la sécurité du royaume hachémite.