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Dans une entrevue accordée au quotidien New York Times, Barack Obama a déclaré ne pas exclure un usage élargi des frappes militaires en Irak pour aider à combattre les djihadistes de l'État islamique (EI), mais il demande d'abord aux dirigeants politiques irakiens de trouver une manière de travailler ensemble.

Le président américain laisse entendre que les États-Unis pourraient aller plus loin pour aider l'Irak à repousser le groupe djihadiste, qui a déclaré une Khilafa sur les parties de l'Irak et de la Syrie dont il a pris le contrôle.

«Nous ne les laisserons pas créer un califat quelconque via la Syrie et l'Irak» déclare Barack Obama. «Mais nous ne pourrons le faire que si nous savons que nous avons des partenaires sur le terrain capables de remplir le vide», ajoute le chef de la Maison-Blanche, dont des extraits de l'interview ont été publiés sur son site web vendredi soir.

Le président des États-Unis estime que les autorités de la région semi-autonome du Kurdistan irakien sont «fonctionnelles et tolérantes avec les autres sectes et religions».

Les États-Unis veulent apporter leur aide, «mais plus largement, ce que j'ai indiqué est que nous ne voulons pas faire office d'armée de l'air irakienne», rappelle le président.

Il dit regretter que son gouvernement n'en ait pas fait plus pour aider à la reconstruction de la Libye après les frappes aériennes de 2011 menées sous l'égide de l'OTAN dans le but de renverser le régime de Kadafi. Aujourd'hui, le dirigeant libyen est mort, mais la Libye est en proie au chaos avec un certain nombre de milices qui se battent pour le contrôle du pouvoir.