execution-des-11-miliciers-pro-assad.jpg
Mme Jen Psaki, la porte-parole du Département d'Etat américain, a précisé que les Etats-Unis n'étaient pas en mesure de «confirmer» la revendication de l'E.I.I.L.. «Mais l'un des premiers objectifs de l'E.I.I.L. est d'instaurer la frayeur dans les cœurs de tous les Irakiens et de semer la division entre les différentes confessions religieuses de sa population», dénonce le communiqué du département d'Etat. «Des terroristes capables de perpétrer des actes aussi abominables sont les ennemis communs des Etats-Unis, de l'Irak et de la communauté internationale», a ajouté Mme Psaki.

«La revendication des djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui affirment avoir massacré 1.700 chiites membres des forces de l'Armée de l'air irakienne est horrible et traduit la soif de sang de ces terroristes», a fustigé dans un communiqué la porte-parole du Département d'Etat américain Jen Psaki.

carte-irak.jpg
Les djihahistes ont également pris la deuxième ville d'Irak, Mossoul, sa province Ninive (nord), ainsi que d'autres régions de la province de Salaheddine, et des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord). Dimanche, ils ont pris le contrôle, selon des officiers, de la région d'Al-Adhim à Diyala. Dans un entretien à l'AFP, l'ancien émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi a estimé que l'offensive djihadiste résultait de l'inertie de la communauté internationale face au conflit syrien qui fait rage depuis 2011.

Les grands rivaux Iran et Etats-Unis s'unissent contre le E.I.I.L.?
Selon le Wall Street Journal de dimanche, des pourparlers directs débuteront cependant sous peu entre Téhéran et Washington, pourtant grands rivaux, en vue d'envisager une coopération pour venir en aide à Bagdad.

L'Iran, pays à majorité chiite, se trouve de manière inattendue avoir des intérêts stratégiques communs avec les Etats-Unis dans l'aide que les deux pays comptent apporter aux autorités irakiennes, elles aussi chiites, contre les insurgés sunnites de l'E.I.I.L..

Les discussions entre Washington et Téhéran pourraient avoir lieu en marge des négociations qui débutent à Vienne lundi sur le nucléaire iranien. Un responsable américain a démenti les informations du Wall Street Journal. «Nous n'avons engagé (aucune discussion) et nous n'avons rien de prévu», a-t-il déclaré à l'AFP.