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Une frappe aérienne le 25 juin «a tué Basim Mohammed Sultan al-Bajari, le ministre de la guerre adjoint du groupe l'EI et Hatim Talib al-Hamduni, un commandant militaire à Mossoul», a indiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, dans un communiqué. Ils faisaient partie des «principaux responsables militaires de Daesh dans le nord de l'Irak», a-t-il précisé.

Al-Bajari était un «terroriste expérimenté, ancien membre d'Al-Qaïda», selon le porte-parole. «Il a supervisé l'offensive du groupe armé Daesh en 2014 pour prendre Mossoul, et a aussi mené le bataillon Jaysh al-Dabiq, connu pour utiliser les véhicules piégés, les kamikazes et le gaz moutarde dans ses attaques».

Hatim Talib al-Hamduni était lui un responsable de la police militaire, selon Peter Cook. Cette élimination permet de «préparer le terrain pour que les forces irakiennes puissent libérer Mossoul avec le soutien de la coalition», a-t-il poursuivi dans le communiqué.

La coalition mène une politique délibérée d'élimination des responsables de Daesh pour tenter de désorganiser le groupe.

Mossoul est la deuxième ville d'Irak. Sa reprise au groupe Daesh est désormais le grand objectif de la coalition et des forces irakiennes, qui progressent depuis le sud et l'est.

L'administration américaine espère avoir achevé la campagne militaire contre l'Etat islamique avant la fin de l'été 2017, avait indiqué Brett McGurk.