carte-irak.jpg
Le premier ministre Nouri Al-Maliki a affirmé samedi que les forces de sécurité allaient recevoir le renfort de volontaires à Samarra, ville située à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad, d'où les forces irakiennes comptent mener une contre-offensive.

«Dans les prochaines heures, tous les volontaires vont arriver pour soutenir les forces de sécurité dans la guerre contre les bandes de djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Pour eux, c'est le début de la fin», a déclaré le premier ministre à la télévision irakienne.

Le plus haut dignitaire religieux chiite d'Irak, l'ayatollah Ali Al-Sistani, a exhorté hier la population à prendre les armes pour se défendre face à l'avancée des djihadistes sunnites vers Bagdad.

Les insurgés s'approchent de Bagdad
Pendant ce temps, les insurgés, qui ambitionnent de créer un État islamique à la frontière irako-syrienne, poursuivent leur progression vers la capitale Bagdad. Ils seraient maintenant à moins de 60 kilomètres. Leur arrivée imminente a d'ailleurs entraîné la fermeture des commerces samedi. Les rues sont quasi-désertes.

Les djihadistes du groupe radical de l'État islamique en Irak et au Levant l'E.I.I.L. sont connus pour leurs agressivités, exactions, rapts et cruelles exécutions, surtout en Syrie où ils sont très actifs.

La situation en Irak inquiète les grandes puissances, à un point tel où même l'Iran s'est dit prêt à coopérer avec les États-Unis afin de rétablir l'ordre en Irak.

Trois ans après le retrait de l'armée américaine d'Irak, le président américain Barack Obama a affirmé étudier toutes les options, sauf l'envoi de troupes au sol.