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Dans une lettre adressée le 1er juillet au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et rendue publique mardi, Bagdad explique qu'en raison de l'insécurité, elle ne peut plus poursuivre la destruction de son arsenal.

Les djihadistes de l'État islamique se sont emparés du site d'Al Muth au nord-ouest de la capitale, dans la nuit du 11 juin au 12 juin, après avoir désarmé les soldats, indique la lettre.

Il s'agit de «restes de l'ancien programme d'armement chimique» qui étaient entreposés dans deux bunkers, indiquent les autorités irakiennes sans en préciser la nature ou la dangerosité.

En juin, le département d'État américain avait annoncé que cette ancienne usine de production d'armes chimiques était tombée aux mains des djihadistes de l'État islamique. Toutefois, Washington avait indiqué qu'ils ne seraient pas en mesure de produire des armes opérationnelles, en raison de la vétusté et de l'ancienneté des produits.

Le département d'État américain indique que cette usine, fermée après la première guerre du Golf, avait commencé à produire du gaz moutarde et d'autres gaz chimiques, dont du Sarin, au début des années 80.