carte-irak.jpg
Les forces irakiennes combattent actuellement les djihadistes de l'EI sur plusieurs fronts, principalement dans les province d'Al-Anbar (ouest) et celle de Ninive (nord) dans le but de reprendre les villes de Fallouja et Mossoul.

Selon le général américain, qui appartient à l'état-major de la coalition anti-daesh à Bagdad, le groupe armé a perdu beaucoup de sa capacité à monter des attaques contre les forces irakiennes.

«Là ou nous voyions auparavant 50, 60, 70 combattants avec un camion-bombe, ils ne sont plus maintenant que 5 ou 8, peut-être 15» avec le véhicule, a-t-il raconté. Il faut désormais «deux à trois semaines» aux combattants de Daesh pour reconstituer leurs forces après une attaque, a-t-il déclaré. Et leurs communications entre la vallée de l'Euphrate et la vallée du Tigre sont désormais beaucoup plus difficiles. «Ils doivent se battre dans la vallée de l'Euphrate et dans la vallée du Tigre comme s'il s'agissait de théâtres d'opérations séparés», a estimé le général.

Si Daesh recule sur le terrain, elle reste en revanche capables de mener des attentats meurtriers à Bagdad. Au moins 94 personnes ont été tuées mercredi dans trois attentats à la voiture piégée, dont l'un a visé un marché bondé, lors de la journée la plus meurtrière dans la capitale irakienne cette année.

Le gouvernement irakien a estimé mercredi que Daesh ne contrôlait plus désormais que 14% du territoire irakien. Washington a décidé à l'automne d'augmenter son soutien militaire aux forces irakiennes pour accélérer la campagne contre le groupe armé.

L'objectif de la coalition en Irak est désormais de reconquérir Mossoul, la deuxième ville du pays contrôlée depuis près de deux ans par Daesh.