carte-irak.jpg
Les affrontements des dernières heures viennent de nouveau attiser des tensions interconfessionnelles déjà vives, pendant que l'Irak opère une fragile transition politique.

Du côté de Kirkouk une ville du nord riche en pétrole que se disputent depuis belle lurette Bagdad et le gouvernement régional kurde, trois bombes ont éclaté dans un quartier commercial bondé.

La déflagration a fait 19 morts en plus de blesser 112 personnes, selon le chef de police adjoint de Kirkouk, Tarhan Abdel-Rahman.

Dans la capitale, Bagdad, un attentat-suicide commis contre un édifice du ministère irakien de l'Intérieur a fait au moins onze morts.

À bord d'un véhicule rempli d'explosifs, un kamikaze a foncé dans la clôture de sécurité de l'immeuble, situé dans le district de Karrada.

Six civils et cinq membres du personnel de sécurité du ministère ont été tués. Vingt-quatre autres personnes ont été blessées.

Ces attaques ont été perpétrées après que le président du Parlement irakien, Salim al-Jabouri, eut annoncé qu'un comité se pencherait sur l'attentat s'étant produit vendredi dans une mosquée sunnite du village de la province de Diyala, au nord-est de la capitale.

Les résultats de l'enquête sur ces événements, qui ont fait plus de 60 victimes, sont attendus au cours des prochains jours, a-t-il affirmé.