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Devant la poussée de Daesh (État islamique) dans le nord du pays, le président américain Barack Obama, d'abord récalcitrant à une nouvelle intervention en Irak, a autorisé début août des frappes aériennes ciblées sur des positions de Daesh.

Sur la scène politique nationale, le nouveau premier ministre irakien désigné, Haïdar Al-Abadi, tente maintenant de constituer un gouvernement rassemblant non seulement les partis de la majorité chiite, mais aussi ceux de la minorité sunnite et les Kurdes, afin de présenter un front uni contre Daesh.

Sur le plan humain, cette reprise des violences est une hécatombe. Plus de 5500 civils sont morts au cours de la première moitié de 2014, selon les Nations unies, dont 1700 seulement pour le mois de juillet.