pas-de-gaz-de-schiste.jpg«oui au solaire thermique, non au gaz de schiste», «non à l'extermination du sud par le gaz de schiste», «In Salah agonise»... certains slogans brandis par les manifestants!

Le gouvernement est devant un exercice difficile de communication et de conviction. Les gens d’In Salah veulent de vrais arguments. «Si l'Etat veut forer pour extraire le gaz de schiste, il faudra qu'il nous démontre via des experts au dessus de tout soupçon que cette activité est sans danger pour l’humain, la faune et la flore», disent-ils.

Certains citoyens ont réalisé cette semaine qu'ils travaillaient pour l'entreprise qui compte les assassiner. Quelques intervenants ont été plus radicaux: c’est un non définitif au gaz de schiste, une fermeture immédiate du forage qu’ils exigent.

Et devant l’absence de réaction des autorités, les manifestants occupent toujours la route nationale n° 1 qui reste bloquée.

Pour rappel, au Canada, la province du Québec a estimé qu'il n'avait aucun intérêt a développer l’industrie des gaz de schiste et que cet exercice ne sera pas rentable au cours des 25 premières années d'exploitation.

Un rapport sur la fracturation hydraulique, l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste au Québec, conclut que rien ne permet d'avancer que la province tirerait profit des activités de cette industrie sur son territoire.

Le rapport estime que l'industrie ne sera pas rentable au cours des 25 premières années d'exploitation, puisque les coûts sont très élevés. Le rapport note aussi que la fracturation hydraulique entraîne des risques pour l'environnement et pour la sécurité publique.