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Le ministre a rassuré que la révision des prix de l'eau n'est pas à l'ordre du jour. «L'augmentation des tarifs de l'eau potable n'est pas dans l'agenda du gouvernement», a-t-il annoncé en rappelant que les prix du précieux liquide sont toujours subventionnés.

«Le mètre cube coûte à l'Etat plus de 40 DA alors que les citoyens le payent à 6DA. Les industriels quant à eux le payent selon le coefficient de leur région» a-t-il dit. Le ministre a rebondi sur le thème des créances qui sont estimées à «45 milliards de dinars».

«Nous sommes en train de mener un travail de sensibilisation avec l'Algérienne des eaux. Nous faisons même des échéanciers pour que le budget du citoyen ne soit pas très affecté par cette dépense», a-t-il expliqué.

Interpellé sur de possibles mesures d'austérité suite à l'effondrement des prix du baril de pétrole, le ministre a écarté d'un revers de la main une telle éventualité. «Je refuse un peu ce concept. Nous sommes dans une situation qui recommande un plus de rationalisation dans la dépense publique. Nous ne sommes pas dans une situation d'austérité» a-t-il clarifié. «En ce qui concerne mon secteur, tous les projets qui ont une dimension sociale ne seront pas touchés. Par contre, quelques projets de réalisation de stations d'épuration seront décalés et pas annulés» a-t-il poursuivi en indiquant que son département accorde toute son attention au sud et hauts plateaux. «Nous avons mobilisé 1000 milliards de dinars pour ces deux régions qui constituent une priorité pour nous», a-t-il fait savoir, en précisant que «ce budget sera réparti sur les Hauts plateaux et le Sud afin de réaliser respectivement 240 projets à 600 milliards de dinars, et environ mille projets dont le budget est estimé à 400 milliards de dinars».

Il avait au préalable rassuré au sujet du brûlant sujet de l'exploitation du gaz de schiste: «L'eau exploitée pour l'extraction du gaz de schiste est recyclable jusqu'à 50 ou 60%» Ce dernier a également rassuré que son département ministériel travaille conjointement avec le ministère de l'Énergie. «Il y a des règles à appliquer dans la réalisation des projets, qu'il s'agisse de gaz conventionnel ou non-conventionnel. Nous avons une Agence nationale des ressources hydrauliques qui suit, contrôle et évalue tous les aquifères du pays».