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En termes de valeur, un montant de 2,33 milliards de dollars (mds USD) a été déboursé, contre près de 2,45 milliards à la même période de l'année précédente, soit un recul de 4,56%.

Pour expliquer cette tendance baissière en valeur, malgré la hausse des quantités des importations des céréales, le CNIS relève la baisse des prix sur le marché mondial en raison de l'abondance de l'offre.

Les blés (dur et tendre) représentent le gros de la facture des importations des céréales. Pour ces deux produits, l'Algérie a importé pour un coût de 1,66 milliard de dollars sur les huit premiers mois de 2015, contre 1,63 milliard de dollars pour la même période, une année auparavant, ce qui représente une hausse de 2,03%. Idem pour les quantités importées, elles ont augmenté en passant à 5,61 millions de tonnes de janvier à août 2015, contre 4,96 millions de tonnes, à la même période de 2014, soit une hausse de 13,10 %.

En 2014, la facture des importations des céréales s'était établie à 3,54 milliards de dollars, en hausse de 12% par rapport à 2013.

Le gouvernement veut réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales en engageant des mesures en faveur des agriculteurs locaux.

Le besoin national en céréales est estimé à environ 8 millions de tonnes par an. La production locale n'en fournit que la moitié de la demande.

Selon l'OAIC (Office Algérien Interprofessionnel des Céréales), la production céréalière nationale a atteint 4 millions de tonnes durant la campagne moissons-battage 2014-2015, contre 3,5 millions de tonnes lors de la saison précédente (+14,3%).