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Sonatrach est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles, a déclaré son PDG, Toufik Hakkar. Sonatrach dispose d’une capacité non utilisée sur le gazoduc Transmed, qui pourrait servir à augmenter les approvisionnements du marché européen, selon M. Hakkar. Ce gazoduc peut transporter jusqu’à 32 milliards de mètres cubes par an, quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l’Espagne.

L’Europe est le marché naturel pour l’Algérie qui contribue actuellement à hauteur de 11% à ses importations de gaz, souligne M. Akkar. L’Algérie exporte un maximum de 22 milliards de mètres cubes via le gazoduc Transmed, ce qui laisse une capacité de 10 milliards de mètres cubes à exporter, a précisé l’ancien ministre de l’Énergie Abdelmajid Attar.

Le gaz pourrait également être liquéfié et envoyé à travers des méthaniers, sachant que les unités de liquéfaction qui existent dans le pays ne sont exploitées qu’à 50/60% de leurs capacités, selon M. Attar, ancien PDG de Sonatrach.

Toutefois, l’Algérie ne pourrait pas à elle seule compenser la baisse d’approvisionnement en gaz russe. Mais à moyen terme, dans quatre ou cinq ans, l’Algérie pourra envoyer de plus grandes quantités (gaz de schiste).

L’Algérie prévoit d’investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que dans la prospection et l’extraction de gaz.