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L'État sioniste accuse de leur côté le Hamas et d'autres factions combattantes palestiniennes de «violations flagrantes» de la trêve humanitaire, qui aura duré moins de deux heures.

Le cessez-le-feu de 72 heures, annoncé hier par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le secrétaire d'État américain, John Kerry, est entré en vigueur à 8 h, heure locale (1h HE).

Dans un communiqué commun, J. Kerry et Ban Ki-moon avaient précisé que les «forces sur le terrain resteraient en place» pendant la trêve, ce qui écarte donc le retrait de l'armée sioniste de Gaza.

Le communiqué affirmait que le cessez-le-feu est nécessaire pour permettre aux civils d'avoir un peu de répit. Durant cette période, les civils de la bande de Gaza recevront de l'aide humanitaire et pourront enterrer les morts, prendre soin des blessés et faire des provisions de nourriture. La période de trêve permettra aussi de réparer les conduites d'eau et les infrastructures endommagées par les affrontements.