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La patiente, qui souffre de trouble cognitifs et a du mal à communiquer, n'a pas su dire qu'il y avait erreur. C'est son mari qui a alerté l'hôpital.

La méprise, due à «une erreur de prescription survenue lors de la consultation initiale», a été découverte au début de la 23e séance de radiothérapie, sur les 25 que devait subir la patiente, écrit l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), organisme indépendant qui assure au nom de l'Etat la réglementation et le contrôle du nucléaire, dans un avis rendu le 14 janvier.

«L'absence de syndrome tumoral sur l'imagerie et les difficultés de communication de la patiente», ainsi que d'autres facteurs comme «la non disponibilité de l'ensemble du dossier lors du parcours du patient, la surcharge du planning des consultations et un contexte clinique particulier» ont «favorisé» l'erreur, précise l'ASN.

La patiente, préalablement opérée, n'a selon lui gardé «aucune séquelle» du côté sain et la perte de temps dans le traitement du côté malade sera sans conséquence pour elle.

«Elle souffre de troubles cognitifs. Elle a du mal à comprendre, du mal à communiquer» et donc «à signaler» qu'elle était traitée du mauvais côté, ajoute-t-il. «Mais c'est une erreur de l'hôpital, c'est indéniable.»