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Le 8 janvier, soit au lendemain de l'attentat, Ahmed aurait affirmé en classe: «Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes». L'enfant aurait également refusé d'observer une minute de silence et n'aurait pas voulu participer à une ronde de solidarité organisée par l'établissement scolaire.

«Dans le contexte actuel, le directeur de l'école a décidé de signaler ce qui s'est passé à la police», a expliqué le commissaire Marcel Authier, précisant qu'il ne s'agit aucunement d'une plainte. L'établissement scolaire a également signalé l'incident à la protection de l'enfance.

Au commissariat, l'écolier à nié avoir dit que «les journalistes méritaient la mort» et n'a pas été capable d'expliquer le mot «terrorisme». Ahmed a pu quitter le commissariat après environ deux heures d'audition.

«C’est insensé, c’est un enfant de 8 ans, cette procédure est complètement disproportionnée», s'est indigné Me Stefen Guez Guez, avocat de la famille. Le parquet de Nice doit désormais se prononcer sur les suites à donner à l’affaire.