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Les membres de la délégation officielle portaient des casquettes vertes et des T-shirts aux couleurs de l’Algérie. Selon plusieurs témoins, les mêmes personnes en casquettes vertes ont agressé plusieurs stands tenus par des associations marocaines en criant des slogans en référence au Sahara occidental.

Dans la salle dédiée au débat sur le gaz de schiste, l’ambiance est électrique. Les militants écologistes prennent tour à tour la parole. Ils avancent des chiffres et des arguments techniques sur les conséquences environnementales de cette pratique.

Côté algérien, un certain Mahmah Bouziane, qui se présente comme un expert des énergies renouvelables et du développement durable, aligne chiffres, courbes et schémas pour démontrer que l’exploitation du gaz de schiste ne présente aucun danger pour l’environnement. Pour éviter l’utilisation de produits chimiques, il propose d’utiliser l’hélium, un gaz rare, pour remplacer la fracturation hydraulique?!?

Pour rappel, dès les premiers forages, une campagne de porte à porte par des opposants au gaz de schiste a alerté les habitants d’In Salah sur les risques que représente -selon eux- cette pratique. La mobilisation a touché toute la population du sud.

Pour les militants présents à Tunis, le forum social est une occasion unique de discuter avec des représentants de la Sonatrach. «Jamais un tel débat n’aurait été possible en Algérie», affirme un activiste algérien. Pour qui, comme pour ses amis, la résistance continue.