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Selon le communiqué, Mo Hailong, 46 ans, a reconnu, dans le cadre d'un accord avec la justice américaine, sa culpabilité et le fait qu'il avait essayé de transférer en Chine des graines de maïs qui étaient cultivées dans des champs dans l'Etat de l'Iowa (centre).

Mo Hailong travaillait pour une entreprise chinoise, Dabeinong Technology Group Company, possédant une filiale qui travaillait également dans le secteur du maïs génétiquement modifié. Il disposait d'un visa pour résider aux Etats-Unis.

Sa peine sera prononcée à une date ultérieure qui n'a pas été indiquée.

C'est le second cas d'espionnage industriel impliquant des ressortissants chinois résidant aux Etats-Unis révélé en quelques jours.

Cinq personnes avaient été inculpées la semaine dernière par un juge de Pennsylvanie (est) pour avoir tenté de dérober des secrets commerciaux au groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).

Ils avaient tenté de voler des secrets commerciaux sur les travaux du groupe dans le secteur de la biopharmacie et notamment dans les produits pour traiter le cancer et autres maladies graves.

Trois des inculpés, Yu Xue, Tao Li et Yan Mei, avaient formé une entreprise en Chine appelée Renopharma dans le but de revendre les secrets commerciaux dérobés. Deux autres personnes, dont la sœur jumelle de Yu Xue, Tian Xue, servaient de prête-noms.