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Le suspect a été identifié comme étant un Américain d'origine afghane répondant au nom d'Omar Mateen. Il serait l'un des «soldats» du Khalifa selon l'agence de presse de Daesh.

Né à New York en 1986, le jeune homme déménage par la suite avec sa famille en Floride, où il entreprend des études de droit à l'Université d'Etat Indian River. En 2009, il se marie à sa première femme, dont il divorcera en 2011. Cette dernière, originaire d'Afghanistan, a confié au «Washington Post» avoir été régulièrement battue par son ex-mari du temps où ils vivaient dans un deux-pièces à Fort Pierce, en Floride. «Il me battait. Il rentrait à la maison et se mettait à me frapper parce que la lessive n'était pas faite, ou des choses de ce genre», raconte-t-elle, ajoutant qu'«il n'était pas une personne stable».

A l'époque, il travaille comme gardien dans un établissement pour délinquants juvéniles et possède de ce fait un permis de port d'arme. En 2013 et 2014, il fait l'objet de deux enquêtes pour liens potentiels avec des radicaux islamiques, selon des médias américains citant des sources policières. Mais il n'est jamais inquiété et son casier judiciaire reste vierge.

«Nous étions dans le centre-ville de Miami (...), les gens jouaient de la musique. Et il a vu deux hommes qui s'embrassaient devant les yeux de sa femme et son enfant, et il est devenu très énervé», a confié le père du suspect, Mir Seddique, à la chaîne NBC.

Le père de Omar affirme que le crime présumé de son fils n'a pas été motivé par la religion, selon lui, mais par la haine à l'encontre des homosexuels. Mais les médias américains ne tiennent pas le même discours.

«L'attaque armée qui a visé une discothèque gay dans la ville d'Orlando de l'Etat américain de Floride qui a fait 100 morts ou blessés a été menée par un combattant de Daesh», a déclaré Amaq.

Le suspect de la tuerie d'Orlando, en Floride, avait prêté allégeance au groupe armé Daesh dans un appel passé aux services d'urgence américains 911, affirment des télévisions américaines.

D'après la télévision NBC, citant des sources policières, le tireur accusé du massacre d'au moins 50 personnes, a téléphoné quelques instants avant son crime au numéro 911 pour annoncer qu'il faisait allégeance au chef de Daesh.

«Quand quelqu'un rentre comme ça et tire et supprime un tel nombre, n'importe quelle vie, et blesse autant de gens, c'est clairement un acte de terreur», a déclaré le gouverneur Rick Scott lors d'une conférence de presse.

Les autorités ont ouvert une enquête pour terrorisme, mais estiment pour le moment que le tireur a agi seul.

Plusieurs médias américains affirment que le suspect aurait appelé les autorités pour marquer son affiliation au groupe armé Daesh avant de perpétrer son acte.