Malgré l’interdiction des rassemblements pour des raisons sanitaires, plusieurs cortèges se sont formés en début d’après-midi, juste après la prière du vendredi, dans tous les quartiers populaires de wilaya et sur tout le territoire national.
A Alger, les policiers -en civils et en uniformes- ont utilisé matraques et gaz lacrymogènes sur la grande artère et la jonction Hassiba Ben Bouali/Victor-Hugo pour empêcher les manifestants de rejoindre le groupe de Didouche Mourad direction la Grande Poste, selon une vidéo publiée Youtube.
Des rassemblements étaient également observé dans plusieurs wilaya notamment à Oran, où un pilier des droits de l’homme, l’universitaire Kadour Chouicha, a été interpellé, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Selon les divers témoignages récoltés sur les réseaux sociaux, il y aurait eu près de 600 interpellations dans une vingtaine de wilayas, dont la plupart ont été relâchées en fin de journée.
Et un autre vendredi ... Le Hirak n'a pas pris une ride
Comme si le temps était resté suspendu pendant un an, les mêmes visages, les mêmes drapeaux et les mêmes chants ont réinvesti la rue.
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