Le précédent bilan fourni par l'OMS était le 23 juin de 399 morts, sur 635 cas.

Cette hausse de 17 % du nombre de décès et de 20 % de l'ensemble des cas en l'espace d'une semaine va accroître le sentiment d'urgence lors de la réunion extraordinaire de 11 ministres de la Santé d'Afrique de l'Ouest, mercredi et jeudi à Accra au Ghana, où ils se retrouveront pour élaborer une réponse commune à l'épidémie.

Au Liberia, les autorités ont annoncé mardi que quiconque serait pris en train de cacher des malades de la fièvre Ebola serait poursuivi en justice. Certaines familles et marabouts auraient retiré certains malades des hôpitaux afin de les soumettre à des prières rituelles et à des soins relevant de la médecine traditionnelle.

La présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, a déclaré que l'épidémie était devenue une affaire de santé nationale et a exhorté la population à suivre les consignes sanitaires édictées.