hirak_2021.jpg
Deux ans après son lancement, le Hirak, freiné par la crise sanitaire, a regagné les rues algériennes. Ainsi, il prouve qu'il n’est pas dans l’impasse, car c'est la conséquence de l'entêtement d'un système qui pousse les Algériens à rester déterminés.

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé dimanche que ce qu'il appelle par l'"Algérie nouvelle", fera face à quiconque oserait l'attaquer, médiatiquement ou par tout autre moyen.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a rappelé que l'Algérie passe par une crise sanitaire, et que beaucoup de pays ont ôté le droit de manifester à leurs populations, mais a invité les algériens à aller aux urnes suite à la décision de Tebboune de dissoudre l'Assemblée nationale.

Pour les médias lourds et les chaines de télévision publics et privées, les Algériens sont sortis dans la rue pour fêter le 2e anniversaire du Hirak qui a permis l'accession au pouvoir à Tebboune et la création de l'"Algérie nouvelle".

Reste que le media officiel du Hirak, n'est autre que les médias sociaux. Ainsi, sur Youtube, Twitter et Facebook, des centaines de vidéos nous arrivent de Alger, Tizi-Ouzou, Oran, Constantine, Annaba, Sétif, Bejaïa, Jijel, Bouira, Mila, Guelma, Tiaret, Bordj Bou Arreridj, Tissemsilte, Ain-el beida, Oum Bouaghi, Laghouat, Bechar, Batna, Mostaganem et Skikda.

En plus des anciens slogans, des nouveaux ont retentis dans les rues, ruelles et trottoir de l'Algérie: "On n'est pas dans la rue pour fêter l'anniversaire -du deuxième anniversaire du Hirak-, on est sorti pour vous mettre à porte" , "Tebboune est falsifié, il a été placé par les militaires: Aucune légitimité. Le peuple s'est libéré, c'est lui qui décide: État civil" , "Les généraux à la poubelle; -comme ca- l'Algérie aura son Independence" , "Les généraux foutez-nous la paix, vous êtes le terrorisme, vous êtes le Covid-19" , "Peuple marche marche, Liberté viendra viendra" et plein d'autres.

La question qui se pose, le pouvoir va-t-il finir par écouter les revendications des manifestants?