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Le groupe armé Daesh a revendiqué, le 27 février, la tentative de l'attentat menée la veille à Constantine. Le groupe armé a décrit l'attaque comme une «opération de martyr ... ciblant un poste de police algérien».

Pour rappel, dans la soirée du 26 février, un policier bienveillant avait déjoué un attentat suicide devant un commissariat de la ville, en ouvrant le feu sur le kamikaze muni d'une ceinture explosive qui s’est alors déclenchée avec l'impacte de la balle. Dans un communiqué, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a précisé que le policier en question avait tiré «avec précision» sur la ceinture du terroriste, provoquant une déflagration qui aurait blessé deux policiers, selon des médias locaux. La police n'a pas encore établi de bilan officiel du nombre de blessés et d'éventuelles victimes qu'aurait fait cette attaque avortée.

Exprimant sa solidarité avec les forces de police, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourddine Bedoui, a précisé que «tous les services de sécurité sont prêts à faire face à toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, notamment en ces circonstances».

Le parquet a par ailleurs ouvert une enquête immédiatement après cet «attentat terroriste», a fait savoir la DGSN.