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En Syrie, le groupe s'est retiré de vastes territoires dans la province de Hassaké (nord-est) et de plusieurs localités dans celle d'Alep (nord).

En Irak, il a perdu le contrôle de la ville de Baïji et sa raffinerie dans la province de Salaheddine en octobre 2015, et de Sinjar à l'ouest de Mossoul le mois dernier.

Ces défaites l'ont privé d'une route d'approvisionnement stratégique entre l'Irak et la Syrie, et d'autres régions à Diala et Kirkouk.

Daesh a essuyé ses dernières semaines, plusieurs échecs sur le terrain. Les régions sous contrôle du groupe sont intensivement bombardées par les avions de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et de la Russie, surtout depuis les attentats de Paris.

Malgré ces replis, Daesh reste très puissant et «capable de frapper partout et de recruter de nombreux étrangers», affirme Karim Bitar, de l'Institut français de relations internationales. Soufan Group, un institut américain spécialisé dans le renseignement, a récemment estimé que le nombre de combattants étrangers en Irak et en Syrie avait plus que doublé en un an et demi pour atteindre 27.000 djihadistes.