Cette baisse des effectifs d'environ 20 % s'explique par les victimes sur les champs de bataille et par des désertions, précisent des responsables américains notant que la campagne anti-Daesh effectue des progrès.

Ces nouveaux éléments «montrent qu'ils (combattants de Daesh) continuent de représenter une menace importante, mais que leur nombre a décliné», a dit Josh Earnest, porte-parole de la présidence américaine.

Les combattants de Daesh «ont subi des pertes significatives», a-t-il ajouté saluant les efforts des partenaires de la coalition internationale dans les combats sur le terrain.

Les forces de sécurité en Irak et les milices tribales chiites et les groupes de l'opposition modérée en Syrie apportent une contribution importante, a poursuivi le porte-parole. Plus de 10.000 frappes aériennes ont été menées par la coalition internationale.

Le nouveau rapport évalue entre 19.000 et 25.000 le nombre de combattants de Daesh contre 20.000 à 31.000 dans une estimation faite en 2014.

«Cette baisse traduit les effets combinés des morts au combat, des désertions, des mesures disciplinaires, de la baisse du recrutement et des difficultés que les combattants étrangers éprouvent à se rendre en Syrie», a expliqué Emily Horne, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Le rapport ne prend pas en compte les filiales de Daesh en Asie du Sud, Afrique centrale, Moyen-Orient, en Égypte ou en Libye, où l'organisation est en phase de développement.