petrole-production.jpg Au total, la Sonatrach mènera un programme de forage de 11 puits étalés sur 7 à 13 ans.

«Les projets d’accords pour entamer les prospections seront soumis, le moment venu, à la décision du Conseil des ministres», avait souligné un communiqué du Conseil des ministres. Les premières indications laissent entrevoir des capacités nationales «appréciables» en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives «prometteuses» en termes de quantités récupérables, indique le communiqué.

La Sonatrach avait, en 2012, déjà réalisé un forage schiste d’essai à Ahnet, au sud d’In Salah, dans le centre du Sahara algérien, qui a permis d’élargir davantage les données sur les réserves gazières non conventionnelles de ce bassin. Ce puits expérimental a amené la Sonatrach et des bureaux internationaux de consulting à avoir une estimation très satisfaisantes du potentiel du sous-sol.

Selon une étude menée par le département américain de l’énergie (DoE), en collaboration avec la firme américaine Advanced Ressources International, l’Algérie dispose de six autres bassins renfermant du gaz de schiste situés à Mouydir, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et Tindouf.

En matière d’hydrocarbures, Sonatrach compte renouveler ses réserves pétrolières et gazières en mobilisant 102 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2018, dont 60% seront consacrés à la recherche et à la production hydrocarbures.

En 2013, plus de 30 découvertes ont été réalisées, dont 28 par la Sonatrach seule.