En effet dans un communiqué lié au coup de froid entre l’Arabie et le Canada «l’Algérie appelle à la nécessité, pour les pays, de recourir dans leurs relations extérieures aux principes du droit international et de la Charte de l’ONU, notamment dans leur volet relatif au respect de la souveraineté des pays et la non-ingérence dans leurs affaires internes». Une façon de donner raison à Riyad qui n’a pas apprécié les critiques canadiennes sur sa gestion des droits de l’homme.

Traditionnellement l’Algérie ne manque jamais une occasion de critiquer le Royaume saoudien. «La position de l’Algérie est surprenante à plusieurs titres. D’abord l’Arabie saoudite n’a jamais compté parmi les amis de notre pays. Bien au contraire. Ensuite, l’Arabie saoudite ne se gêne aucunement à prendre des positions parfois franchement hostiles à l’Algérie», note la presse qui détaille les points de friction traditionnels entre les deux pays.

Mais au-delà des raisons diplomatiques qui peuvent expliquer les positions peu habituelles de Alger, On ne le dira jamais assez, tout ce qui peut faire du tort à la pais sociale est critiqué quel qu’en soit le prix par le gouvernement.