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A l’international tous les regards sont tournés vers le crash samedi de l’avion Airbus A321 de la compagnie russe Kogalymavia/Metrojet dans la péninsule égyptienne du Sinaï. Le chef du renseignement américain James Clapper a indiqué ce lundi à Washington qu’il n’y avait «pas de signe pour l’instant» qu’un acte terroriste était à l’origine du crash de l’avion. Il a également estimé "improbable" que le groupe armé Daesh ait les moyens d’abattre un avion commercial en vol, ajoutant toutefois qu’il ne pouvait pour autant "l’exclure" complètement.

De son côté, la compagnie russe Kogalymavia/Metrojet a écarté lundi l’hypothèse d’une défaillance technique ou d’une erreur humaine pour expliquer l’accident. Celui-ci ne peut être que le résultat d’une autre «action technique ou physique», a déclaré Alexander Smirnov, directeur général adjoint de la compagnie aérienne. Il s’agit, selon lui, d’une «action extérieure car l’avion était en excellent état», a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Moscou. «Nous excluons une défaillance technique ou une quelconque erreur de l’équipage».

Selon lui, «tout porte à croire que dès le début de la catastrophe, l’équipage a perdu le contrôle total» de l’avion. Le responsable de la compagnie qui exploitait l’avion a précisé que les pilotes n’avaient pas «essayé d’entrer en contact radio» avec les contrôleurs aériens au sol. Pour sa part, le Kremlin n’exclu aucune hypothèse pour expliquer le drame, a déclaré ce lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Il répondait à une question sur la possibilité d’une action terroriste.

L’avion qui transportait 224 passagers et membre d’équipage s’est probablement disloqué en vol mais il est encore trop tôt pour en tirer la moindre conclusion, a déclaré dimanche le chef de l’aviation civile russe. L’accident n’a laissé aucun survivant parmi les 224 passagers et membres d’équipage.