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L’accident d’un Airbus A321 de la compagnie russe Kogalymavia/Metrojet samedi dans la péninsule égyptienne du Sinaï suscite toujours de nombreuses question. Le Kremlin n’exclu aucune hypothèse pour expliquer le drame, a déclaré ce lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Il répondait à une question sur la possibilité d’une action terroriste.

L’avion qui transportait 224 passagers et membre d’équipage s’est probablement disloqué en vol mais il est encore trop tôt pour en tirer la moindre conclusion, a déclaré dimanche le chef de l’aviation civile russe. L’accident n’a laissé aucun survivant parmi les 224 passagers et membres d’équipage.

Daesh avait de son côté revendiqué le crash mais Moscou avait immédiatement démenti. Selon le ministre des Transports Maxime Sokolov, la revendication par le groupe Etat islamique de la responsabilité du crash « ne peut être considérée comme exacte ». Selon lui, « nous nous trouvons en contact étroit avec nos collègues égyptiens et les autorités aériennes de ce pays. A l’heure actuelle, ils ne disposent d’aucune information qui confirmerait de telles insinuations ». De son côté, une source diplomatique russe, sous couvert d’anonymat, avait indiqué qu’il était « déplacé de parler d’une quelconque version tant que les causes de la catastrophe ne sont pas établies ».

Par ailleurs, plusieurs experts militaires estiment que la branche de Daesh dans le nord du Sinaï, ne dispose pas de missiles capables d’atteindre un avion à 10 km d'altitude. Toutefois ils n’excluent pas la possibilité d’une bombe à bord ou encore que l’avion ait été atteint par une roquette ou un missile alors qu’il redescendait à la suite de défaillances techniques.