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Selon les deux juges d'instruction qui ont rencontré mardi les familles des victimes, la cause principale de l'accident est «la non-activation du système d'anti-givre des sondes moteur, alors que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place».

Le Bureau d'enquêtes et d’analyses (BEA) avait déjà annoncé en avril que l'équipage n'avait vraisemblablement pas activé ce système, conduisant au dysfonctionnement de certains capteurs.

«pour tenter de récupérer l'assiette de l'appareil, le pilote aurait tiré le manche en arrière, au lieu de le pousser en avant, ce qui a amplifié le décrochage de l'appareil» révèle le Le Figaro.

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Le vol AH5017 Ouagadougou-Alger s'était écrasé il y a près d’un an, le 24 juillet 2014, dans le nord du Mali, une demi-heure après son décollage.

Le McDonnell 83, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, transportait 112 passagers et les six membres de l'équipage étaient espagnols.

D'autres faits contribuent au crash par leur accumulation... Par exemple, le simulateur de vol sur lequel s'entraînait l'équipage n'était «pas exactement celui de l'avion». D'autre part, même si le pilote et le copilote avaient une expérience importante, le fait d’être des pilotes saisonniers, affecté leurs savoir. De plus, ils n'avaient à leur actif qu'un seul vol en Afrique, où les conditions météorologiques sont particulières.

A propos de la météo, justement, le journal ajoute que l'équipage était parti avec une fiche météo mise à jour plus de deux heures et demie avant le décollage.