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En visite en Algérie, le chef de l'Etat malien ainsi que son hôte, le président Tebboune, ont confirmé la participation de Alger dans le rétablissement de la stabilité et "la préparation des élections" au Mali.

Dans une déclaration, le président Tebboune a indiqué que "nous demeurons à la disposition de nos frères maliens pour tout ce qu'ils jugent nécessaire dans la phase actuelle en vue de l'apaisement de la situation et de la préparation des élections qu'ils ont décidées".

De sont coté, Bah N'Daw, le chef de l'Etat malien, a salué le "dévouement" et l'"attachement" de M. Tebboune à aider le Mali en vue d'une sortie définitive de la crise qu'il traverse. "Nous sortons d'une crise assez difficile et complexe et sans l'appui et le soutien de nos amis algériens, nous n'aurions pas pu nous en sortir", a-t-il affirmé. "Nous nous sentons soutenus, compris, aidés et appuyés dans notre démarche", a-t-il souligné, exprimant "ses remerciements à l'endroit du peuple algérien et son gouvernement".

Pour rappel, au cours d'une conférence tenue dans la capitale tchadienne, les 15 et 16 février, Emmanuel Macron avait déclaré : "Nous avons eu la confirmation d’un réengagement algérien et marocain. Je m’en félicite car il est important pour la stabilité de la région". Une possible participation militaire avait aussitôt, été démentie par le ministère de la défense nationale et par la suite, par le président Tebboune lui-même dans une entrevue télévisée le 1er mars.

Il faut savoir qu'il n'a jamais été question d'un engagement militaire. En réalité, le président Macron avait seulement évoqué "un réengagement algérien", ce qui a ouvert la porte à des mauvaises interprétations sur les réseaux sociaux..