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L’épidémie de COVID-19 «continue de présenter un niveau sans précédent de risque pour la demande, avec, à court terme, une baisse pour le secteur des transports et à plus long terme des risques pour l’ensemble de l’économie», souligne Robbie Fraser de Schneider Electric.

Depuis un pic atteint il y a un peu plus de deux mois, quelques jours après l’élimination par Washington du général iranien Qassem Soleimani, les cours ont perdu plus de la moitié de leur valeur, . À New York, le baril de WTI pour livraison en mai a terminé à 20,05 dollars, perdant 6.76 % par rapport à la clôture de vendredi. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 22,82 dollars à Londres, en baisse de 8,46 %. Le pétrole de schiste compte à lui est vendu à moins de 4.5$ le baril. Le Sahara Brent algérien a touché le plus bas depuis 2003 en cours de séance, à 24,13 dollars.

Le pétrole a poursuivi ce lundi sur la même tendance, marqué par «un pronostic alarmant du chef de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui voit la demande potentiellement s’effondrer», a relevé Alastair Munro, de Marex Spectron. Ils ont notamment encaissé leur pire chute depuis la guerre du Golfe en 1991, avec un plongeon de plus de 25 %.

Les cours du pétrole sont également sous la pression d’un surplus d’offre, l’Arabie saoudite annonce 600.000 baril de plus par jour. La Russie et l’Arabie saoudite en guerre économique, inondent le marché de leurs barils après avoir échoué à se mettre d’accord sur des quotas de production début mars lors d’un sommet de l’Organisation des produits exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, à Vienne.