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S’il n’a aucune intention d’abandonner son 4-4-2, le technicien français se dit toutefois ouvert à quelques modifications.

"Brahimi et Feghouli sont l’avenir de la sélection", clame-t-il.

Sur la question du bilan, Christian Gourcuff optimise: "Les Algériens doivent être fiers de leur équipe. Malgré le résultat, on a laissé une belle image sur le plan du jeu et de l’état d’esprit. Sur le plan des résultats, ce n’est jamais satisfaisant de sortir en quart de finale lorsqu’on espère obtenir le titre. On a été confrontés à des conditions très difficiles mais on le savait. Les conditions de jeu (terrain, climat) à Mongomo ne nous permettaient pas de nous exprimer. On s’en est bien sortis contre l’Afrique du Sud, c’est le match qu’on a le moins réussi, puis on est montés en puissance."

Gourcuff persiste sur le technique de jeu 4-4-2, "Je le répèterais peut-être encore dans vingt ans, mon organisation c’est le 4-4-2, un système qui offre des automatismes. C’est ma vision du foot et c’est la seule façon d’avoir des résultats durables. Mais mon 4-4-2 n’est pas figé. Je ne suis pas totalement borné, on s’adapte en cours de match comme face au Sénégal quand Mehdi Lacen est entré (...) On a toujours joué en 4-4-2. Si des gens ont vu autre chose, ils sont forts. Même avec Nabil Bentaleb à gauche (contre le Ghana, ndlr), c’était un 4-4-2."

Gourcuff s'exprime sur sa première expérience dans la CAN, "C’est une expérience enrichissante sur le plan humain et professionnel. On n’a pas eu de problème d’arbitrage. Par contre, quand je vois le traitement qu’a subi Yacine Brahimi de la part de Serey Dié, et l’arbitre qui n’a pas sorti le carton... Il y a une chose qui m’a énervé en Afrique : la simulation des gardiens dès que leur équipe mène au score."