Plusieurs voix, entre journalistes, associations et autres, se sont élevées au Maroc considérant la séquence et la caricature du sketch de Chourouk-TV comme une offense au Roi. Côté réseaux sociaux, les internautes marocains, qui ne sont pas habitués avec ce genre de libertés d’expression, estiment cet humour sarcastique comme étant une provocation, une insulte et une offense injurieuse envers le "sacré" Mohammed 6. Ils ont lancé le hashtag " le roi est une ligne rouge " demandant en parallèle, une réaction officielle de la diplomatie marocaine. Certains journalistes marocains sont allés jusqu'à comparer cette image caricaturale de Mohamed 6, aux publications des caricatures du prophète Mohamed (sws).

Une marionnette grandeur nature, à l'effigie de Mohamed 6, était invitée dans l'émission "week-end story" sur Chourouk-TV. S'exprimant avec un arabe dialectal marocain, la marionnette -tendant la main- s'est demandée "Aw! vous n'embrassez pas les mains ici?", faisant référence au rituel de soumission répondu dans le palais Chérifien... Poursuivant en rependant sarcastiquement aux questions de l'animateur. La marionnette Mohamed 6, s'est expliquée sur la normalisation des relations avec les sionistes, ainsi que le départ des twittes de Donald Trump avec la fin de son mandat présidentiel.

Dans un twitte, Saâdeddine el-Othmani, chef du gouvernement marocain, a écrit que " ... vu les succès diplomatiques en série du Maroc et cela à plusieurs niveaux, et particulièrement dans le dossier de Sahara occidental, des médias étrangers (ie algériens) mènent une guerre d’insultes et d'offenses contre les institutions et le Roi. Ce comportement est dénoncé par le peuple marocain et le rejette".

En Algérie, cette affaire est passée sans soulever des vagues. Une minorité d'internautes algériens, dans une éternelle cyber-guerre contre les trolls marocains, ou à la recherche d'un buzz sur Youtube; ont réagis mais sans suite.

Pour rappel, l’émission n'est pas à sa première caricature. Plusieurs politiciens et présidents étrangers comme Merzougi, Macron ou Trump, furent caricaturés auparavant, mais sans que cela ne provoque une réaction d'indignation.