burundi_map.jpg
Ce bilan émane samedi de l’armée burundaise. La plupart des personnes auraient été tuées vendredi en fin d’après-midi et dans la nuit de vendredi à samedi, bien après l’attaque des camps militaires et loin de ces camps.

Dans plusieurs quartiers, les habitants ont accusé les forces de l’ordre d’avoir délibérément exécuté des jeunes gens, au moins 40 tués par balles, dont les cadavres ont été découverts samedi matin dans les rues de Bujumbura. Des journalistes burundais et des témoins ont rapporté avoir vu 20 cadavres de personnes tuées par balles, dont certaines à bout portant, à Nyakabiga, un quartier contestataire du centre de Bujumbura.

Dans le quartier Rohero II, les témoins ont fait état de cinq cadavres de jeunes qui gisaient sur un de ses principaux axes routiers. A Musaga, un autre quartier contestataire du sud de Bujumbura, 14 cadavres de jeunes «exécutés durant la nuit de vendredi à samedi par les soldats et les policiers» ont été dénombrés.