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Sur fond d'enquête sur l'«affaire de la cocaïne» touchant de hauts responsables et leurs proches, et dans le cadre de la lutte contre la corruption, cinq généraux-majors, mis récemment à la retraite, ont fait l'objet, le 15 septembre, d'une décision de retrait de passeport émise par le tribunal militaire de Blida.

Il s'agirait des généraux-majors «Habib Chentouf, Saïd Bey, Abderrezak Chérif, Menad Nouba et Boudjema Boudouaour». Les trois premiers occupaient les postes stratégiques de commandant en chef des 1ère, 2ème et 4ème Régions militaires, le quatrième était commandant en chef de la Gendarmerie nationale tandis que le cinquième était directeur des finances au ministère de la Défense nationale.

Le 17 septembre, Bouteflika a également procédé à un important changement au sein de l'institution militaire. En effet, il a nommé le général Hamid Ghris au poste de secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en remplacement du général-major Mohamed Zenakhri limogé, et le général Ali Akroum au poste de chef du département de l'organisation et de la logistique. Le chef de l'État a aussi nommé le général-major Mohamed Tiboudelate à la tête du département du matériel en remplacement du général Ali Akroum.

Dans le même mouvement, le général Saïd Chengriha, qui occupait auparavant le poste de commandant de la 2ème région militaire, a été nommé commandant des Forces terrestres, en remplacement du général-major Ahcène Tafer. Le général-major Hamid Boumaiza a été nommé commandant des forces aériennes en remplacement du général-major Abdelkader Lounès.

Enfin, le Président de la République a mis à la retraite plusieurs officiers supérieurs de l'armée, dont le général Bouchentouf Remil, directeur de la caisse de sécurité sociale militaire.