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La mise à l’écart de Abdelaziz Belkhadem a été annoncée mardi par une source de la présidence, citée par l’agence de presse APS, au moment où le chef de l’Etat présidait un Conseil des ministres.

M. Bouteflika «a pris un décret en vertu duquel il a mis fin aux fonctions de M. Abdelaziz Belkhadem en qualité de ministre d’Etat, conseiller spécial à la présidence de la République ainsi qu’à toutes ses activités en relation avec l’ensemble de structures de l’Etat», selon cette source.

Il a été par ailleurs demandé au secrétaire général du FLN de «mettre fin aux fonctions de M. Belkadem au sein du parti et d’interdire sa participation aux activités de l’ensemble de ses structures», selon la même source.

Aucune explication n’a été immédiatement fournie à cette décision brutale, mais selon presse, M. Belkhadem a été démis pour «avoir commis des fautes graves».

Il se serait rendu coupable d’avoir pris part lundi, sans l’aval de la présidence, à l’université d’été du parti islamiste du Front du changement en présence de figures de l’opposition, notamment M. Benflis, principal rival de Bouteflika à la présidentielle d’avril, selon le quotidien Echourouk, qui cite des sources gouvernementales.

Il lui est également reproché de ne pas avoir approuvé la participation de l’Algérie aux cérémonies du 14 juillet sur les Champs-Elysées, à Paris, considérée par Bouteflika comme «un hommage» rendu par la France aux victimes algériennes de la Première guerre mondiale, selon un dirigeant du FLN cité par Ennahar.