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"Je n’ai pas du tout aimé voir cet arbitre confortablement assis à l’aéroport d’Alger et boire un café. J’ai vidé mon sac quand je l’ai croisé en Turquie. Je n’ai pas apprécié que les Algériens acceptent ce genre de choses. Quand nous allons dans ces pays, nous n’avons souvent pas ces traitements de faveur. Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse s’en tirer comme ca. Je ne dis pas qu’on doit le tuer, mais il nous lèse. Plus jamais, on laissera deux ou trois personnes conspirer contre nous. Dorénavant, aucun arbitre ne viendra mettre à mal notre pays", a ruminé Belmadi dans une interview accordée à la chaîne YouTube de la Fédération Algérienne de Football (FAF TV).

Largement partagée, cette séquence surréaliste a déclenché un torrent de critiques d’acteurs célèbres du foot et d’anonymes abasourdis par la violence du vocabulaire.

Dans un communiqué daté du 25 avril, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé se réserver "le droit de porter l’affaire devant la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa)" au regard des "allégations diffamatoires instillées de manière allusive et formulées de manière répétitive par les dirigeants du football algérien".