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Ban Ki-moon remettra son rapport sur le Sahara Occidental au Conseil de sécurité, le vendredi 8 avril. Durant le mois d’avril, les Quinze ont programmé quatre réunions pour plancher sur ce rapport qui doit aboutir à une décision, le 28 avril. Le Maroc, l’Algérie et le Sahara Occidental sont ainsi suspendus aux lèvres de l’ONU. En ce sens que le sort de la MINURSO au Sahara Occidental sera connu.

Selon la presse marocaine, la mission diplomatique du royaume intensifie son activité au siège des Nations Unies, à New York, à mesure que se rapproche cette date. C’est ce qu’a rapporté le quotidien Al Massae dans son édition du lundi 4 avril, ajoutant que le Conseil de sécurité a prévu, durant le mois d’avril, quatre rendez-vous consacrés à la question. Le quotidien précise que cette série de réunions démarrera avec la remise du rapport périodique sur le Sahara, par le Secrétaire général, aux membres du Conseil, le 8 avril.

Le vendredi suivant, le 15 avril, sera consacré à l’examen du rapport, en concertation avec les pays qui participent à la mission de maintien de la paix et du contrôle du cessez-le-feu, notamment la MINURSO. La dernière réunion consacrée à la question aura lieu le 27 avril et sera celle du débat proprement dit autour du rapport présenté par Ban Ki-moon. Les conclusions du Secrétaire général seront épluchées par les quinze membres du Conseil de sécurité. Après concertation entre les pays membres, le Conseil de sécurité prendra sa décision, attendue le 28 avril, quant au devenir de la MINURSO.

L’examen du rapport relatif à la question du Sahara Occidental intervient, cette année, dans un contexte particulier. En effet, il intervient au moment-même où la tension est vive entre le Maroc et ban Ki-moon à qui le royaume reproche l’utilisation «préméditée» du mot occupation en parlant du Sahara Occidental, lors d’une visite dans les camps de Tindouf début mars. Des propos qui ont entraîné une réaction du royaume qui est allé jusqu’à décider une réduction des effectifs de la MINURSO.

Et c’est dans ce contexte de tension extrême que le Conseil va étudier ce dossier brûlant. Généralement, les Quinze se prononcent pour une prorogation d’une année du mandat de la MINURSO, avec reconduction des subventions qui lui sont allouées pour s’acquitter de sa mission de maintien de la paix et du contrôle du cessez-le-feu.