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Quant aux véhicules de transport de personnes et de marchandises (classés en biens d'équipement), la facture d'importation a été de 782,36 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars une année auparavant, soit un recul de 48%.

Même si les montants d'importation des véhicules de tourisme ont été revus à la baisse, l'objectif du gouvernement de les limiter à une somme inférieure à un milliard de dollar n'a donc pas été atteint.

L'explication à cette tendance baissière se trouve dans les dernières mesures prises par le gouvernement afin de limiter les importations et les sorties de devises dans un contexte de recul des recettes dues à la baisse des revenus pétroliers.

Ainsi, il a été décidé d'attribuer des licences d'importation à seulement 40 concessionnaires sur un total de 80 postulants. Des attributions assorties de quotas.

Cette limitation des importations a engendré une indisponibilité de véhicules qui a touché toutes les marques et une augmentation des prix d'environ 30%.

Cette décision a été élargie aux importateurs de ciment gris, de rond à béton et de certains produits agricoles.

Juin dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation faite à tous les concessionnaires automobiles d'investir localement, en avisant que sans quoi, la licence d'importation leur sera retirée en 2017. Dans ce contexte, des concessionnaires tels que Renault, Hyundai, Fiat et Volkswagen ont installé ou sont en cours d'implanter des usines de montage automobiles.

Par ailleurs, il est attendu que le gouvernement établisse, dans une semaine, une nouvelle liste concernant les quotas attribués à chaque importateur de véhicules, mais aussi à ceux spécialisés dans l'importation des fruits et les matériaux de construction.