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Toujours affaibli par la maladie après un AVC en avril 2013, Bouteflika, en costume trois pièces, est arrivé en fauteuil roulant au cimetière. Il a déposé une gerbe de fleurs qu'Il a à peine touché, fait une prière ou ses mains n'ont même pas touché son front et s'est saisi du drapeau national qu'il a difficilement embrassé.

«Une poignée d'hommes ont décidé de changer le cours de l'Histoire, après que les mouvements politiques, toutes tendances confondues, eurent épuisé tous les moyens de lutte», avait rappelé vendredi M. Bouteflika dans un message adressé aux Algériens. Il y dénonçait un colonialisme «qui a manié le sceptre de fer d'un despotisme sauvage, sans précédent, confisquant à ce peuple toute dignité et tout repère spirituel et matériel, pour se convaincre de sa mainmise définitive sur l'Algérie et sur ses richesses».