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De son vrai nom Mohamed Mokaddem, Anis Rahmani, 50 ans, purgeait déjà une peine de trois ans de prison dans une autre affaire. Il servira à présent seulement la nouvelle sentence, plus lourde, puisque les peines de prison en Algérie ne sont pas cumulables. Anis Rahmani était poursuivi par le tribunal de Sidi Mhamed à Alger pour «mauvais usage des fonds de la Sarl El-Athir Presse (relevant du groupe Ennahar)», «infraction à la réglementation des changes» , «trafic d'influence pour l'obtention d'avantages indus» et «fausse déclaration».

Par ailleurs, El-Athir Presse a été condamné à une amende de 32 millions de DZD avec versement d'une indemnité de 10 millions de DZD au profit du Trésor public.

En mars 2021, Anis Rahmani, a été condamné en appel dans une autre affaire à trois ans de prison ferme pour avoir illégalement enregistré et diffusé en octobre 2018 une communication téléphonique qu'il avait eue avec un colonel du renseignement. Le 15 octobre 2020, le PDG d'Ennahar avait déjà été condamné à six mois de prison ferme pour diffamation dans une autre affaire qui l'opposait au directeur de la revue arabophone Echourouk, Yassine Fodil un autre magnat de la presse. Considéré comme un journaliste spécialiste des questions sécuritaires, il a été visé par d'autres plaintes pour diffamation.