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Anthony Bruce, 19 ans, a été condamné à 16 semaines d'incarcération dans un centre pour jeunes délinquants et n'aura jamais le droit de posséder un animal de compagnie. Pendant plusieurs mois, le Britannique établi à Newcastle-Upon-Tyne a discrètement maltraité le bobtail de sa copine, Lauren Brattle, 18 ans.

Le jeune homme ne supportait pas l'attachement que sa bien-aimée témoignait au petit animal âgé de 6 mois. «Anthony a tué Benji parce qu'il savait combien il comptait pour moi. Ce chiot était comme un fils pour moi. Anthony pensait qu'en le tuant, il prendrait le contrôle sur moi», raconte la jeune femme au «Daily Mail».

C'est pourtant le jeune homme qui avait proposé à sa copine de prendre un petit chien. Au début, tout se passait bien. «Mais après quelques mois, Anthony est devenu plus froid avec Benji, il l'ignorait quand il venait dans la chambre», explique Lauren qui, à l'époque, ne comprenait pas ce qui se passait.

Un jour en rentrant chez elle, la jeune femme a retrouvé son chien trempé et enfermé dans le jardin. Son copain lui a alors expliqué qu'il lui avait donné un bain et qu'il l'avait oublié dehors. Inquiète, Lauren s'est précipitée chez le vétérinaire, qui lui a annoncé que Benji souffrait d'une pneumonie. Le spécialiste a également eu la surprise de découvrir que le chiot avait ingéré du papier toilette. «J'ai été naïve, j'ai cru que Benji l'avait mangé de lui-même», confie la Britannique.

Quelques semaines plus tard, Anthony a ramené un bull terrier nommé Stella à la maison. Une initiative que Lauren a trouvée étrange, vu le comportement glacial que son petit ami adoptait avec Benji. «C'est là qu'il a commencé à se disputer avec moi en me reprochant d'aimer plus le chien que lui. C'était ridicule, cela faisait 4 ans que nous étions ensemble», raconte la jeune femme. Et puis un jour d'avril 2015, alors que Lauren était en visite chez sa grand-maman, Anthony est passé à l'acte: il a noyé Benji dans l'eau bouillante du bain, avant d'affirmer à sa compagne que Stella, le bull terrier, s'en était prise au petit chien.

«Benji bavait et pouvait à peine respirer. Le vétérinaire n'a rien pu faire pour lui. J'étais effondrée», soupire sa propriétaire. Une semaine plus tard, Anthony est passé aux aveux. «Je lui ai hurlé de sortir. J'étais dégoûtée», se souvient la Britannique, qui ne peut s'empêcher d'imaginer les souffrances que son chien a dû endurer pendant tous ces mois. «Je fais sans cesse des rêves et cela me tue», glisse-t-elle.

La sanction infligée à son ex-copain ne lui paraît d'ailleurs pas assez sévère: «Il m'a à peine remarquée au tribunal, et je voyais bien qu'il jouait la comédie pour essayer de tromper le juge. Il aurait dû prendre plus que 16 mois mais je suis heureuse qu'il soit tout de même incarcéré», conclut Lauren.