«L’Algérie, qui a toujours apporté son soutien au Mali frère et à son peuple, continuera à œuvrer avec les autres acteurs régionaux et internationaux pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.

Alger a joué un rôle important dans les négociations de paix qui se sont tenues pendant des mois dans la capitale algérienne et ont finalement abouti à un accord entre le gouvernement malien et la rébellion à dominante touareg visant à instaurer une paix durable dans le nord du Mali.

Selon le porte-parole, l’Algérie a «réitéré» son «soutien» au Mali ainsi qu’à «la direction de la Mission des nations unies au Mali et ses personnels civils et militaires engagés avec courage et résolution aux côtés du peuple malien dans sa quête de stabilité et de paix».

Cinq sous-traitants de la Minusma font partie de la douzaine de personnes tuées lors de la prise d’otages de l’hôtel Byblos à Savaré, dans le centre du Mali.

Cette attaque n’a pas été revendiquée mais «de forts soupçons pèsent» sur le Front de libération du Macina (FLM), «un groupe terroriste qui tient à faire parler de lui par tous les moyens», a affirmé dimanche à l’AFP une source militaire malienne.

Le Mali était tombé à la fin du premier trimestre 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.